Après avoir vu les relations que nous pouvons entretenir avec notre corps, comment nous engager avec, dans la pratique, puis notre psyché et notre spiritualité intimement liés, il va en découler la relation que nous entretenons avec les autres.

 

« Mieux vivre à l'intérieur de soi » est un défi permanent pour mieux vivre avec les autres, et sortir de son lot d'incompréhensions, de peines, de souffrances, de dégâts collatéraux et de vie brouillée. 

 

Du malentendu aux stéréotypes, apprendre comment votre propre cerveau fonctionne augmentera votre capacité à être plus patient dans vos interactions avec autrui, et plus humbles à propos de ce que vous pensez connaître, ou non, des autres !

 

La qualité de la relation à soi comme à l'autre est plus que jamais une compétence essentielle que ce soit pour (se) donner du sens, pour savoir (s')écouter, au plus près des besoins, pour (se) restituer un feedback, qu’il soit positif ou négatif. C’est ce qui va faciliter (ou pas) les choses, ce qui va contribuer à aller de l’avant et de progresser avec plus ou moins d'envie.

 

Outils de réflexion et d’aide au développement du discernement, les pratiques de la psychologie et de la philosophie apparaissent comme des moments d’authenticité pour faciliter la rencontre dans les différences. Mieux vivre avec vous-mêmes, c'est mieux vivre avec les autres et faire preuve de bienveillance. Vous devez rejoindre la voie du héros, du guerrier pacifique, celui qui part à la conquête de lui-même pour mieux servir les autres, à sortir de son confort là où la société cherche à le protéger de tout. Vous devez donc ici affronter vos fragilités pour les comprendre et comprendre celles des autres, éclaircir vos besoins et les "je-ux" de l'ego, de pouvoir se cachant derrière votre communication, tout en développant votre assertivité.

 

Nous savons aujourd'hui que l'impact de notre communication est d'abord non verbale (gestuelle, attitude) pour 55 %, para-verbale (ton, débit, rythme) pour 38 % et seulement 7 % pour le verbal. D'où les difficultés de nous comprendre suivant notre mode de fonctionnement propre, et l'importance d'incarner ce que l'on dit, d'être en cohérence pour favoriser des échanges écologiques, respectant les besoins de chacun, après avoir déjoué les jeux de pouvoirs plus ou moins conscients. D'ailleurs, dans les arts martiaux, les jeux d'opposition ne sont qu'un prétexte pour nous responsabiliser face au conflit, et étudier notre comportement générateur dans cette dynamique. Ils nous amènent à développer notre empathie, notre bienveillance sans rompre nos équilibres, à étendre notre zone de confort, à nous transcender pour ne pas sur-réagir émotionnellement, et renforcent paradoxalement notre besoin d'unité, de dialogue avec la récolte incontournable de l'assentiment de notre partenaire, ou d'échange sans obligation d'accord mais avec un niveau de compréhension complémentaire. Ils nous transmettent les clés pour approcher le conflit avec plus de discernement et trouver la bonne posture à sa résolution.

 

Quels moyens nous utilisons pour cela ?

Afin de collaborer efficacement, les individus ont besoin de se sentir écoutés, inclus et considérés comme faisant partie de l’ensemble. Parmi les moyens employés de cohésion de groupe, nous proposons des techniques psycho-thérapeutiques, la construction d'un parcours de confiance en rendant les succès visibles (qui passe par une connexion individuelle et le développement de l'esprit de camaraderie), le langage métaphorique, la sollicitation des compétences somatiques (travailler votre LANGAGE CORPOREL pour inspirer confiance et détermination, et ne pas vous poser en victime facile à manipuler, en repérant les attitudes et les gestes disqualifiants), les techniques variées de facilitation et de stimulation de l'intelligence collective, la communication non  violente, la confrontation, les services de médiation, les soins psycho-corporels, les techniques de gestion du stress, de relaxation, de décompression, la méditation, la ritualisation.

 

=> Tous ces moyens sont au service de l'augmentation de la qualité de Présence, indispensable à toute ébauche de solutions viables, bienveillantes, en augmentant ainsi le degré de sincérité à vous-mêmes et avec l'autre, et aussi par le fait, la capacité de soutien de chacun. 

 

La "prés-ence",  c'est ce que nous sommes avant (pré) d'être (es-sence).  Elle demande d'abandonner notre filtre du jugement de l'ego. Elle a un effet contagieux, désigné souvent comme de l'empathie (avec des signaux ressentis qui réduisent les blocages et permettent d'enclencher une action concrète, quelque chose à transformer, sinon ce serait de la simple sympathie), témoin d'une compréhension mutuelle. D'ailleurs, la question la plus courante au monde est bien : comment ça va ? qui est le raccourci d'une recherche de vraie compréhension mutuelle avec l'autre, avec la question véritable : comment tu te sens par rapport à notre relation ? De plus, ce n'est pas non plus innocent dans nos relations, si la 2ième question est : tu es ok ? tu as bien compris ce que je dis, tu vois, entends, sens ce que je veux dire ? 

 

Nous avons donc 2 volets d'intervention :

1er volet : intervention individuelle Avant d'engager un processus plus lourd, la plupart des difficultés relationnelles peuvent se résoudre rapidement dans la mesure où le dialogue peut s'engager avec la reconnaissance d'experts dans les langages pour décrypter ce qui se joue et trouver des solutions satisfaisantes pour l'ensemble des parties. Il s'agira de prendre du recul, de bien identifier les causes, de repérer les axes d'amélioration et de correction, et de développer de nouvelles stratégies de neutralisation et de résolution. 

2ième volet : intervention collective pour doper vos réunions, les rendre plus attrayantes et plus efficientes, et apaiser les tensions ou les circonscrire. Les conflits sont l'affaire de toute l'organisation : chacun est acteur du conflit, tant dans son déroulement que dans la réponse à y apporter, mais aussi dans sa prévention et dans la réflexion collective qui prépare à en prendre soin. Ainsi, il faut que les solutions appartiennent à la communauté créée (qui se reconnaît par la volonté de partager les mêmes risques) pour que chaque membre n'ait aucune envie de détruire les solutions prises et deviennent auto responsables pour les faire évoluer. Nous devons garantir un système moral pour que chacun soit sensible au bien être des autres, trouve comment améliorer sa perception de leurs besoins, grâce au cadre proposé qui constituera un entraînement à être attentif et à développer votre qualité de présence, qui est la chose la plus précieuse à donner à une personne pour qu'elle puisse se sentir soutenue. Car demander à quelqu'un de changer, de reconsidérer ses comportements passe par une disruption inconfortable, et nécessite un système de soutien empathique (qui consiste à éveiller une qualité de présence en soi et par contagion chez l'autre) efficace. Cela va ouvrir la négociation d'accords particuliers et la constitution d'un système de soutien à inventer par chaque organisation en fonction de ses spécificités.

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Nous vous aiderons également à gérer les relations difficiles, en suivant cette méthodologie :

1) rester factuel

2) prendre du recul pour ne pas réagir « à chaud »

3) identifier les attentes respectives, et préciser les règles du jeu de façon explicite,

4) vérifier l'origine de votre antipathie réciproque

5) essayer de vous mettre à la place de l'autre et comprendre son mode de fonctionnement